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pour des raisons ignorées, son auguste victime lui échappait ?

« Le misérable ne le dira jamais à personne. Une explosion d’une violence inouïe a réduit en poudre le hangar, l’aéroplane, le pilote et le lieutenant. »

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Dans le train qui, au moment où paraissait cette information sensationnelle, roulait à toute vapeur vers la Russie européenne, deux personnes eussent pu expliquer que le cheval noir, non pas donné, mais rendu au khan Ghis, avait causé toute la catastrophe.

Bariatine, convaincu de complicité de vol avec le nihiliste Ozeff, avait été invité par le gouverneur à se tenir à la disposition de l’autorité militaire… Des cartouches de mine, dont il avait la libre disposition, assurèrent son évasion dans la mort, avec le complice de sa faute.

Peut-être Ozeff, esprit de destruction, outrepassa-t-il les ordres de l’officier, en détruisant aéroplane et baraquement.

Les deux voyageurs, Dick Fann et Jean Brot, ne devaient jamais parler de ces choses, s’étant engagés vis-à-vis du gouverneur à garder le silence.