Page:Ivoi - Le Message du Mikado.djvu/224

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Il se tut ; Pierre revenait.

Les traits du jeune homme exprimaient une joie débordante. À son avis, il venait de sauver la vie à Lydia ; rien au monde n’eût pu lui être plus agréable.

Le résultat de cet état d’esprit fut qu’il s’adressa presque cordialement à Célestin Midoulet :

— Me voici. Vous avez ma parole. Faites-moi connaître vos ordres.

C’est en suite de la longue conférence à voix basse qu’eurent les deux hommes, que, le lendemain matin, Pierre, redevenu Véronique, avait prié Marcel Tibérade de s’enquérir auprès du général Uko et de sa fille s’ils jugeaient bon de rencontrer mistress Robinson.