CHAPITRE VII
Où le secret japonais s’ébruite
Le jour commençait à poindre. Tibérade s’éveilla dans sa chambre de l’hôtel Cavour.
Par suite de quels incidents, le jeune homme, demeuré la veille, au soir, en pleine montagne, avait-il réintégré la pièce confortable ?
Oh ! l’affaire s’était arrangée d’elle-même.
Ambrosini-Midoulet, après de bruyantes manifestations de mécontentement, s’était calmé et avait rendu la captive Sika sans conditions, au père, aux amis qui tremblaient pour elle.
Emmie, elle, avait expliqué la chose sans hésiter.
— Oh ! avait-elle déclaré, c’est tout simple : le pantalon étant parti en voyage, le coup se trouve manqué ! Mlle Sika ne pouvant plus servir les desseins du voleur, il se débarrasse de sa garde à notre profit.
Une fois, de plus, la « petite souris » avait raison.
Les voyageurs avaient donc réintégré l’hôtel Cavour, où les clients, qui veillaient pour les attendre, les avaient félicités de l’heureuse issue de l’aventure. Bien entendu, on leur laissa croire que les