Page:Ivoi - La Mort de l’Aigle.djvu/21

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— C’est ce que j’ai pensé, Buzaguet… et voilà pourquoi vous n’étiez pas raisonnable de trembler tout à l’heure…

Espérat aligna huit sous sur le comptoir, devant le marchand qui le considérait bouche bée ; puis assujettissant son panier sur son épaule et le pot de raisiné dans sa main, il se dirigea vers la porte.

Buzaguet courut après lui :

— Attendez donc… Pourquoi le Capitole doit-il m’empêcher d’avoir peur ?

— Vous n’avez pas saisi ?

— Non.

— Alors j’explique… c’est que, depuis le Capitole, je respecte les oies.

Et, laissant son interlocuteur absolument médusé, Espérat sortit majestueusement du magasin.