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L’AÉROPLANE-FANTÔME

trésor, un pays lointain, puis la fortune énorme sous mon véritable nom, que nul ne connaît ; enfoncés les curieux, plus rien à craindre. Seulement je dois attendre les renseignements de mes espions d’Amérique. Tiral et Liesel sont arrivés à New-York, ils s’y sont embarqués pour le Mexique. Où est le gîte du Trésor ? Je dois attendre… attendre !

Il lança dans l’air un poing menaçant.

— Oh ! attendre ! Quand un pavé menace de vous tomber sur la tête ! En ce moment, ma parole, on dirait que tout est contre moi ; tout… jusqu’à cette sotte Margarèthe. Ah ! en voilà une qui m’a trompé ! Dire que je la croyais si bien équilibrée, si protégée par sa raison contre les inepties du sentiment. Depuis que ces Fairtime sont prisonniers dans la maison du parc, Marga me bat froid. La niaise critique mon expédition à Fairtime. Elle tourne autour de ces ridicules Anglais, avec des mines de petite pensionnaire. Elle se fait leur servante ; adoucir leur captivité, voilà sa seule préoc-