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L’AÉROPLANE-FANTÔME
Il l’ouvrit et pénétra dans une pièce d’aspect sévère, aux murs recouverts de boiseries sombres. Des cris saluèrent son entrée.
— Vous !
— Mon père !
Rien de nouveau.
Parmi un frou-frou de jupes. Margarèthe s’était précipitée dans ses bras, tandis que deux autres personnes, en qui l’on aurait reconnu le comptable Tiral et la créole Liesel Muller, s’approchaient avec empressement.
En baiser sonore sur les joues de Marga, des poignées de mains aux autres, et paterne, souriant, l’espion murmura :