nant de réserve, laissa dans la coquette villa et la femme adorée et ses parents.
On sait la retraite de Charleroi, la bataille de la Marne.
Gabriel fut partout ; on eût cru qu’il cherchait la mort ; mais la mort ne voulait pas de lui.
À Paris, des amis interrogés par lettres, lui avaient déclaré que Laurence n’avait plus reparu.
Elle était donc restée à Saint-Quentin, dans la cité occupée par les Allemands. On juge des pensées sombres de l’officier. Reverrait-il sa jeune femme si tendrement aimée, et s’il la revoyait, n’y aurait-il pas entre eux de cet irréparable, comme en a tant créé la guerre horrible inaugurée par une race de bandits.
Il n’écrivait plus. Il y avait de l’ombre sur lui.
Brusquement en novembre, au fond d’une tranchée des environs de Reims, il reçut une lettre de Laurence.
La jeune femme avait réintégré l’apparte-