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de la capitation au taxe par tête, on trouva onze mille trois cent trente neuf personnes ; et d’après les derniers relevés de statistique, on n’a compté que quinze mille habitans. Il est surprenant que la population de cette ville ne se soit accrue que d’environ un tiers, dans un espace de cent trente années, et cela dans un pays aussi excellent.

On trouve à Moulins, beaucoup de fabriques de couteaux, de ciseaux, d’armes à feu, d’armes blanches ; des filatures de lin, de coton ; des forges, et dans ses environs des carrières de pierres et des eaux minérales. Son commerce consiste en quincaillerie, graines, vins, bestiaux, poissons, charbon et bois de construction.

C’est la patrie de Renaudin, et des maréchaux de Berwick et de Villars.

En sortant de Moulins, on quitte la route de Lyon ; on tourne sur la droite, on suit un chemin non pavé et assés mauvais quand il pleut ;