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fleuve pour ne plus le retrouver qu’à nevers. J’ai voulu goûter de ses eaux ; le lieu était propice, je descendis : je ne les trouvai pas aussi douces, aussi bonnes que les eaux de la seine. Tout le pays que nous avons parcouru, était évidemment autrefois couvert d’immenses forêts ; de grandes parties bordent encore les routes, mais on s’apperçoit que des concessions partielles, et toutes récentes ont été faites ; que des défrichemens ont eu lieu et qu’on a mis en culture des portions de terrains, dont les limites sont indiquées par quelques arbres laissés pour cet effet. Ces divisions, ces morcelemens qui indiquent l’existence de la petite propriété se font plus particulièrement remarquer dans le Département de la nièvre, dont les parties boisées sont dans une plus forte proportion.

Nous arrivons à Pougues, petit village qui n’a qu’une rue, mais large et fort propre. Nous eumes pour postillon un homme assés remarquable par la manière dont il était affublé. C’était un