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de notre voyage, est entièrement d’elle, je n’y ai pas changé quatre mots.

Nous continuons notre route ; nous appercevons dans l’éloignement sur la droite des débris de tours et de fortifications qui remontent peut-être au 14e. siècle, temps malheureux où ma belle patrie se trouvait presqu’entièrement sous la domination des Etrangers. Nous arrivons à l’extrêmité de la plaine et bientot à la Barraque, village que nous avions traversé un mois auparavant et dont le brouillard nous avait caché toutes les misères.

On nous avait dit, que pour bien voir le grand Puy, il fallait le considérer de cet endroit. C’est là en effet son véritable point de vue ; nulle part il n’a cette majesté : c’est là seulement qu’il offre ce cône vraiment parfait par l’éxactitude de ses énormes proportions.

Quoique nous ayons une roue enrayée