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Randan est entouré de jeunes plantations un peu maigres. On apperçoit le travail, les efforts de l’homme pour vaincre la nature. La route est bordée d’arbres et de hayes ; on voit qu’on a cherché à rassembler autour de l’habitation, un peu de verdure, un peu d’ombrage, pour récréer l’œil et tempérer la chaleur qui est très grande pendant trois mois de l’année.

De ce lieu qui offre plus d’intérêt que d’agrément, on marche pendant une heure ; on arrive à un groupe de mâsures qu’on traverse, après quoi se fait la jonction de la petite route avec la grande. Nous nous trouvons dans cette même plaine la première que nous ayons rencontrée en venant et la dernière par conséquent pour notre retour. Cette plaine est immense. Nous n’avions pu la première fois en mesurer l’étendue à cause des brumes qui masquaient toutes les hauteurs. Nous retrouvons notre crucifix, planté sur le bord