Page:Itinéraire de Paris au mont-d'or - MS 2499.pdf/276

Cette page a été validée par deux contributeurs.

qui n’a guère plus d’une lieue de rayon. Les nuages qui la versent occupent les vallées et restent acculée contre le flanc des montagnes qui se trouve exposé au vent.

Le médecin des Eaux dit avoir vû en octobre 1817, le revers oriental des montagnes couvert de plus d’une pied de neige ; elle descendait jusqu’au lac du chambon. Un vent d’est la poussait avec violence. Il n’y en avait point sur le revers occidental et le vent y était presqu’insensible. La crète des montagnes formait la ligne de séparation entre la tourmente et le calme.

Si le tonnerre est plus fréquent au Mont-d’or que dans ses environs, en revanche il n’y est point dangereux. Presque tous les villages de la partie occidentale du Département du Puy de Dôme, conservent le souvenir de malheur plus ou moins recent, occasionnés par la foudre ; on ne se rappele point qu’elle ait jamais frappé celui du Mont-d’or.