Page:Itinéraire de Paris au mont-d'or - MS 2499.pdf/269

Cette page a été validée par deux contributeurs.
265

introduit dans des fours dont on vient de sortir le pain, tous moyens que les hommes de l’art regardent comme dangereux, propres à déterminer la gangrène, quand le froid n’a fait que suspendre les mouvemens vitaux. Pour ranimer ces mouvemens et rétablir la circulation du centre aux extrémités, le moyen le plus efficace parait être de couvrir les membres de neige, ou de linge mouillé d’eau froide et de faire sur la poitrine et le bas-ventre, des frictions avec une brosse ou de la flanelle imbibée d’une liqueur spiritueuse. Quand on commence a reconnaitre quelques signes de vie, on fait succeder à la neige et à l’eau, des applications de moins en moins froides ; on étend les frictions jusqu’à ce qu’elles soient générales ; on donne quelques cordiaux, lorsque le malade à recouvré la faculté d’avaler, et on le fait passer graduellement dans un endroit échauffé. De cette manière, on est presqu’