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quand on s’élève à 160 mètres.

Le vaste plateau volcanique au milieu duquel les eaux thermales viennent sourdre, est balayé par tous les vents : de nombreux ruisseaux dont le cours est très-rapide, le sillonnent profondément. Sa surface présente donc de grandes inégalités ; et les saillies disposées en pics isolés, couverts de neige pendant plus de six mois de l’année, attirent les orages et rendent les pluies très-fréquentes. Il est aisé de pressentir tout ce que ce concours de circonstances doit apporter de modification à l’influence de la lattitude.

Le mois de septembre s’écoule rarement sans que la neige blanchisse les cîmes les plus élevées, mais on la voit disparaitre aussi rapidement que la variation de la température qui en a déterminé la formation. Celle qui tombe au mois d’octobre se conserve, et ordinairement à cette époque elle descend dans les vallées. Déjà les communications partout