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presque sans intervalle, à l’origine d’une riante vallée d’où elles s’élevent comme deux pyramides ; ni le lac de guéry qui les avoisine, qui les domine et se trouve à 1246 mètres d’élévation. Le ruisseau qui l’alimente, sillonne une croupe saillante et à deux versans, d’où ces eaux incertaines se rendent dans la Loire ou la Gironde, au gré du moindre obstacle qui en change le cours.

De tous ces lieux, les uns sont peu éloignés du village, d’autres au contraire se trouvent à trois et quatre heures de marche, et ce n’est qu’en franchissant les hauteurs que l’on arrive à ceux-ci. Un tel trajet à pied est impossible pour les Dames, et même pour les baigneurs ; fait à cheval, il ne saurait être encore sans de graves inconvénients. Ce n’est pas quand on prend des bains qui assouplissent la peau et en augmentent les fonctions, qu’il faut s’exposer aux orages des montagnes, toujours si violent, aux différentes températures