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Je reviens au Pic sancy. nous ne fumes pas heureux le jour où nous en fimes l’ascension. Le temps avait été beau toute la matinée, le soleil brillait, l’air était calme et pur, nous ne pouvions avoir aucune appréhension : nous partons. nous passons gaiement la Dordogne, nous traversons la vallée d’Enfer et nous montons sans appercevoir le moindre signe fâcheux ; mais arrivés sur le plateau, le vent soufflait du côté opposé où nous étions montés, et ce montrait si violent, qu’il nous fut impossible de rester sur nos chevaux. nous descendimes. Parvenu à la hauteur où nous étions, il faut encore gravir ce qu’on appele le Pic, pointe élevée de soixante à quatre vingt pieds et sur laqu’elle des Ingénieurs géographes ont dressé, depuis peu, une table qui s’ert à des observations astronomiques. Nous étions huit, nous avions tous le désir dy monter ; mais à peine avions nous jeté quelques regards, sur ces immenses plaines qu’on apperçoit auloin,