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sonder le fond de ce vaste lac : on a trouvé deux cent quatre vingt huit pieds de profondeur. quelque étonnante que soit une pareille hauteur dans un bassin d’eau douce, elle dut être bien autrement considérable au moment où il n’était encore que le foyer d’un volcan éteint, ou un gouffre écroulé.

La limpidité des eaux de ce lac surpasse toute description ; leur vue seule donne la soif et le desir d’en boire : elles sont plus douces, plus agréables que celle du Mont-d’or, mais beaucoup moins fraiches, ce qui se conçoit aisément. Ces eaux conservent toute leur beauté dans leur chute, tant qu’elles coulent sur le penchant de la montagne, mais dans le voisinage de leur jonction avec la Couse, elles commencent à se troubler.

L’explosion d’un coup de fusil dans cette circonférence, occasionne un bruit singulier qui dure plusieurs secondes, parcequ’il circule, il roule