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s’écoulaient les substances liquides et fluides qu’il vomissait. actuellement, c’est par là que le lac déborde : l’eau y coule sur un lit de lave qui forme une sorte de déversoir. Du banc de lave elle tombe en cascade dans un canal qu’elle a creusé sur le penchant de la montagne, et gagnant un vallon qui traverse un ruisseau qu’on nomme le ruisseau de la Couse, elle va se jeter avec lui dans l’allier près d’Issoire.

Il faut remarquer encore que le rideau à mesure qu’il approche de la ligne de lave diminue peu à peu de hauteur et vient insensiblement se confondre avec elle, de sorte que l’ouverture qui n’eut été qu’un objet frappant, si elle avait été taillée verticalement dans ce mur de cent ving cinq pieds, devient par cette pente douce, un objet d’autant plus agréable, que c’est par là que l’on monte au lac et qu’on peut le voir.

Le bord inférieur du bassin forme une