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qui se trouvent dispersées ça et là. Tout à fait à l’extrêmité on a placé un banc ; j’avais besoin de me reposer, mais le lieu est si élevé, si arrondi, si étroit, si escarpé, et le vent soufflait avec tant de force lorsque j’y suis monté, que j’ai cru prudent de m’asseoir sur le gazon. On domine à pic, non seulement sur le village, mais sur toute la vallée. La vue est superbe, mais dans aucun temps, je ne conseillerais à une dame d’en tenter le voyage : il est trop rude et trop périlleux ; il n’y a guère non plus que les hommes qui l’entreprennent.

à notre retour nous avons rencontré dans le bois, une jeune Dame qui se promenait seule, un livre à la main. Elle faisait semblant de lire et paraissait beaucoup moins occupée de sa lecture que tourmentée de l’idée de s’en retourner comme elle était venue.

Les guides qui vous conduisent ne manquent