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difficultés, on aura une idée de cette roche. Un sentier taillé en goutière, est le seul point par lequel son sommet soit accessible, et pourtant c’est là où s’élevait une forteresse qui, au quatorsième siécle soutint un siége de six semaines. Sur cette roche où n’aurait jamais du retentir le fracas des armes, paissent tranquillement aujourd’hui de nombreux troupeaux. La verdure qui la pare, les arbustes qui en ombragent les bords, offrent un doux repos aux voyageurs qui la visite. C’est en vain qu’on y cherche quelque indice de son ancien fort, l’herbe, l’œillet sauvage, croissent où s’élevaient des tours menaçantes. Deux cônes uniformes et sur-ajoutés au cône principal, présentent cependant encore des traces irrécusables du travail des hommes, comme les fers de flèches et de lances dont les environs sont semés, attestent leur fureur.

Une promenade fréquentée et très agréable est le capucin. C’est une montagne de l’autre côté de la Dordogne