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lieue lorsque nous nous sommes reposés. On doit se défier des apparences, l’escarpement des montagnes et et la grande transparence de l’air, contribuent à tromper l’œil et à faire paraitre les objets beaucoup plus rapprochés qu’ils ne le sont réellement.

Cette promenade fut la seule que nous fimes à pied dans les forêts.

Le lendemain nous reprimes la même route que la veille, mais à cheval. Quand on veut s’éloigner un peu, c’est de cette manière que les Dames surtout doivent se promener. Si l’on ne connait pas bien les chemins, il est prudent d’avoir un guide et si l’on est à pied, il est très-utile de se munir d’une cane, non comme arme défensive, mais pour faciliter la marche qui est toujours plus ou moins pénible.

Le salon de Mirabeau, est ainsi nommé parce que l’orateur de ce nom y déjeuna dit-on, une fois avec quelques amis. Il est sur la rive gauche de la Dordogne et au milieu d’un petit plateau couvert