à l’extrémité du canal, un fragment de la coulée les divise en deux branches ; la plus faible forme une nappe déchirée par les saillies qu’elles rencontrent à des hauteurs inégales. Des faisceaux de prisons détachés de la coulée et gisans à sa base, reçoivent l’autre branche qui s’y précipite de toute la lourdeur de sa masse et de la hauteur de trente à quarante pieds. La violence du choc résout une partie de ses eaux en vapeurs ; et placé dans une certaine direction, on voit avec ravisement briller toutes les couleurs de l’arc en ciel.
Au dessus des masses qui composent ce paysage, à l’endroit même où les eaux sont divisées, et sur le premier plan du tableau, s’éleve un antique sapin ; ses rameaux desséchés, son tron sans écorce, contrastent avec le ton de vigueur imprimé aux objets qu’il domine et qui concourent à faire de ce lieu, le bocage le plus riant et le plus délicieux.
C’est près de la cascade du queureilh, que se trouve celle du rossignolet. Elle sort d’un ruisseau