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ce parti, bientot ces malades se plaignent d’un malaise général : ils éprouvent une grande altération, de l’amertume à la bouche, de la sècheresse, de la chaleur à la peau et de l’agitation pendant la nuit. Des mouvemens fébriles surviennent et les forces languissent, mais le calme ne tarde pas à renaitre à près la cessation du traitement. Quand rien n’oblige à la suspendre, il convient pendant les derniers jours de diminuer graduellement la dose des eaux. Il n’est pas inutile de prévenir les femmes que le traitement réussit mieux quand il est fait de continue et que autant que possible, elles doivent se prémunir contre toute interruption.

Le médecin prétend que ses eaux se conservent longtems sans éprouver aucune décomposition qui en altère remarquablement la propriété, et qu’il en a gardées, qu’il était impossible au bout de deux ans de distinguer d’avec d’autres eaux puisées depuis peu de jours. Je lui en demande bien pardon, mais j’ai