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Quand on sort du bain, la peau est fortement colorée, et la sueur ruisselle sur le corps ; il éxiste un état fébrile bien prononcé, mais qui baisse insensiblement dès que le malade a été replacé dans son lit. Une chaleur douce et modérée, succède à la chaleur âcre ressentie pendant l’immersion. Tout le corps se couvre d’une sueur abondante, mais qu’il importe de modérer au bout d’une demi-heure, ou trois quart d’heure, pour ne pas occasionner trop d’affaiblissement. Dans la journée une transpiration agréable et douce, remplace la sueur abondante éprouvée pendant et après le bain, et si elle a été modérée comme il convient, au lieu de se trouver affaibli dans la journée, on se veut plus dispos ; les articulations ont plus de fléxibilité ; l’appétit est meilleur. Il m’a paru évident que les bains du Mont-d’or favorisent plutot qu’ils ne troublent les digestions, mais il est évident aussi qu’ils ressèrent et diminuent les sécrétions.