est d’amener cette fontaine sous le promontoir couvert de l’établissement thermal.
Le volume des sources thermales ne varie point. Il est le même en été et en hiver ; après de longues sécheresses, comme après des pluies prolongées.
Les Eaux du Mont d’or sont très-transparentes, néanmoins elles ont l’aspect un peu gras, celles du grand bain surtout. Exposées à l’air, leur surface ne tarde pas à se couvrir d’une pélicule très-fine, nacrée et irisée qui adhère aux corps avec lesquels on les met en contact. Elles n’ont point d’odeur sensible : on en a gardé pendant deux ans dans des bouteilles : celles qui avaient été bien bouchées étaient inodores ; les autres avaient contracté une odeur hépatique très-prononcé. Leur saveur est d’abord légèrement acidule, puis onctueuse et salée : sur la fin, elle devient amer : je n’ai jamais pu en boire sans éprouver quelque nausée. Ce goût un peu salé, est peut-être la raison pourquoi, les bœufs, les