Page:Itinéraire de Paris au mont-d'or - MS 2499.pdf/166

Cette page a été validée par deux contributeurs.

consistait en une salle unique de 18 pieds de longueur sur 15 de largeur, au fond de laqu’elle se trouvait une grande auge, rectangulaire qui recevait les eaux à leur naissance. Des cloisons de planches divisaient cette auge en quatre compartiments : c’étaient les bains. Dans trois encoignures, se trouvaient autant de baignoires mobiles reservées pour les cas où il convenait d’affaiblir la température native des eaux. Voila tout absolument tout l’Etablissement thermal à cette époque. hommes, femmes ; riches, indigens, tous étaient baignés dans cette espèce de cave, sans vestibule, sans aucune pièce de communication, sans autre séparation que des rideaux de toile flottans devant chaque baignoire et sans issues suffisantes pour la sortie du gaz et des vapeurs.

Si l’on en croit le medecin des eaux, la fontaine de la magdeleine était seule sous la main du gouvernement. Les autres sources appartenaient à un particulier qui ne voulait point s’en désaisir ; on eut beaucoup de peine