Page:Itinéraire de Paris au mont-d'or - MS 2499.pdf/165

Cette page a été validée par deux contributeurs.
161

l’Intendant de la Province d’Auvergne. Pendant la révolution ces travaux furent suspendus. En 1810, on adopta de nouveaux plans présentés par l’Ingénieur du Département et par Ledru, architecte ; et ce ne fut qu’en 1817 que les fonds nécessaires ont été accordés pour la construction des Bains. Depuis lors, les travaux furent repris et continués avec la plus grande activité.

Lors de la suspension des travaux, en 1789, le village et les bains restèrent dans l’état où ils étaient depuis bien des siécles : on ne connaissait et même trente ans après, que trois sources thermales : la fontaine de la Magdeleine, qui nait au milieu du village et qui est celle où se rendent les buveurs. La source du Bain de César, renfermé dans un petit bâtiment de forme antique et reçue dans une auge de pierre : une seule personne pouvait s’y plonger encore fallait-il qu’elle se tint accroupie. Les sources du Bain St. Jean, ou grand bain qui