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habitations éparses sur les points les plus pittoresques de la vallée offrent des retraites élégantes et recherchées pendant la saison des Eaux. La vérité est que la beauté de ces montagnes, le charme, la diversité des sites, la pureté de l’air et si l’on veut la vertu des eaux, peuvent produire cette métamorphose.

On remarque dans l’intérieur et tout près du village, des vestiges de monumens antiques. Ce sont surtout des fûts et des tronçons de colonnes qui ne peuvent point avoir été transportés au mont-d’or : leur nombre, la liaison que quelques uns conservent encore et l’aspect miserable du lieu où on les voit presque tous épars, repousse cette idée. La tradition les attribue aux ruines d’un édifice thermal et il faut convenir que les eaux fortifient ce témoignage.

Il parait que dès 1787, des plans furent dressés et des travaux commencés par les soins de