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ressembler au porphyre vert de la Sibérie.

J’ai vu transporter de fort grosses pierres. Elles sont placées sur des charriots à quatre roues, grossièrement faits, et tirés par quatre ou six vaches. Ils descendent de la montagne par des chemins affreux, qu’on ne jugerait pas pouvoir être praticables. Ces lourdes masses arrivent cependant, non sans de grandes difficultés, que l’on n’aura plus à surmonter, lorsque le pont éxistera et que le chemin projeté sera éxécuté. Il doit être percé de manière que les voitures puissent arriver par une pente plus douce et plus facile.

Avant 1817, une soixantaine de chétives habitations, composaient tout le village du Mont-d’or, et ces habitations de même que les bains étaient aussi incommodes que sales. D’après les agrandissemens et les améliorations qui ont eu lieu depuis quelques années, je ne serais pas surpris d’apprendre que les accroissements du Mont-d’or, ne se sont pas bornés aux constructions indispensables pour les baigneurs, mais que des