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vous allés et vous mène au but, malgré les obstacles et quoique souvent les chemins aient perdu toute trace.

quand ils ne sont pas retenus pour la promenade dans les environs, on les envoie au paccage avec les vaches, les chèvres, les moutons ; à la chute du jour, tout cela revient par troupeaux et chacun va trouver son gîte. Ce pèle-mèle, n’est pas sans inconvéniens, même sans dangers ; une petite fille a été renversée sous nos yeux, par un cheval qui s’était pris de gaité et qui parcourait les rues au galop. Cette pauvre enfant a été cruellement mal-traité. Ces accidens doivent être fréquens et me paraitraient mériter de fixer l’attention de l’autorité.

Les chevaux ne servent que pour le transport à dos ; pour le labourage et le transport par voiture, on ne se sert que de vaches : on ne voit presque point de bœuf. Elles sont ferrées aux quatre pieds, mais seulement l’ongle qui est en dehors.