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À 4 heures chacun rentre. On fait une toilette un peu plus soignée et à 5 heures le diné est annoncé comme le déjeuné l’a été le matin.

Dès que le soleil cesse de paraitre, il fait froid. On ne se promène guère après le repas du soir : ou l’on se réunit pour causer, ou faire la partie d’écarté, ou l’on se retire pour faire sa correspondance, ou s’occuper de lecture ; et comme on a beaucoup marché et qu’on s’est levé matines, on sent le besoin de se coucher de bonne heure pour se lever de même le lendemain. Lorsque le temps est mauvais, on est tout déconcerté, on ne sait que devenir. Les femmes se réunissent et travaillent ; les hommes assés malheureux pour ne se ménager aucune occupation, ont une ressource pour échâper à l’ennui, c’est un petit café, où ce que l’on prend est assés mauvais, mais où les amateurs trouvent un billard et les nouvellistes des journaux qui arrivent de Paris le 4e. jour, quelques fois même