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après les complimens d’usage, les questions obligées, sur la santé, sur l’effet des eaux, on se met à table et l’on mange de bon appétit.

Pendant le repas, on agite la question de savoir de quel côté se dirigera la promenade et quelque fois les avis se partagent : les uns veulent aller à la vernière par le salon Mirabeau, les autres en passant par la Bourboule, dont nous parlerons plus loin. Il en est qui préfèrent la cascade du Cureuil parce qu’elle est plus prés, parceque les chemins sont moins fatiguans, et qu’on peut en même temps voir celle du Rossignolet. Enfin les plus entreprenans veulent aller jusqu’au Pic Sancy, au Lac Chambon, voir même au Lac Pavin ; mais côme en définitive il faut toujours qu’on aille quelque part ; comme les chevaux qui ont été retenus ou ceux qu’on espère louer, arrivent sur la place, on les monte ; chaque société forme un front de bataille, et l’on part sans trop savoir souvent où l’on ira.

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