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nous continuons à monter sans qu’il paraisse que nous approchions. Le chemin est large, uni et fort beau. Il est entretenu avec des matières noires volcanisées qui laissent la même teinte à la route, qui naguère présentait des dangers à chaque pas. Les autorités locales et les voyageurs surtout, réclamaient une restauration reconnue nécessaire, indispensable ; impossible de l’obtenir : on ne trouvait aucun fonds pour cette dépense. Pendant dix ans entiers on a eu la patience de renouveller cette demande, pendant dix ans on a reçu même réponse. Enfin parvenue au dernier point de dégradation la route allait devenir tout-à-fait impraticable et c’eut été un malheur pour le pays et pour l’humanité, lorsqu’un matin une belle et grande Duchesse annonça l’intention de se rendre au Mont-d’or. on se rappele alors, que les chemins sont mauvais, que S. a. pourrait bien courir quelques risques et vite le Télégraphe est chargé de transmettre ordre de