Page:Itinéraire de Paris au mont-d'or - MS 2499.pdf/113

Cette page a été validée par deux contributeurs.

109

ne savais comment reconnaitre tant de politesse ; après m’être confondu en remerciemens, je lui vantai les beautés de sa ville et chaque lieu devenait un sujet de louanges, aussi fut-il enchanté de moi, il me reconduisit jusqu’à mon hôtel ; j’ai vû le moment où je ne pourrais plus m’en débarrasser. Il me quitta cependant non sans peine et en m’exprimant tous ses regrets que je ne restasse pas davantage, pour me montrer tout ce que la ville renferme de curieux.

Je trouvai tout ouvert dans notre hotel et je ne voyais personne. Les maitres et les filles n’étaient pas levés et le garçon était allé reporter le cric ; cependant les chevaux étaient venus et attelés, et très-certainement nous eussions pu partir sans être apperçus. Il est difficile de trouver moins d’ordre et plus de négligence que dans cette maison. Toute fois nous avons été bien traités ; les chambres qu’on nous a données étaient