Page:Itinéraire de Paris au mont-d'or - MS 2499.pdf/112

Cette page a été validée par deux contributeurs.

voiture ; on n’avait point de chèvre et pour y suppléer, le garçon est allé fort loin chercher un énorme cric, qui n’a pu servir. avec le moindre bon sens on eut pu le prévoir, ce malheureux homme ne s’en est pas douté et s’est donné de la peine pour rien. J’ai fait faire cette opération à Clermont où j’ai trouvé des gens bien autrement alertes et intelligens. Il ne ma pas été possible non plus de me faire comprendre quand il s’est agi d’aller commander des chevaux, j’ai été obligé d’y aller moi même. Mais je me trouvai dans un autre embarras : j’ignorais où était la poste et les deux premières personnes à qui je m’adressai pour le demander, ne me comprirent pas. Il n’était que cinq heures, il y avait peu de monde encore dans les rues, je ne savais de quel côté tourner mes pas. Je marchais au hazard, lorsque j’apperçus un honnête bourgeois ; j’allai droit à lui et non seulement il m’enseigna ce que je voulais savoir, mais il poussa la complaisance jusqu’à me conduire. Je