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alors que de conivence avec le postillon, le maitre de poste avait essayé de profiter de la circonstance pour nous mettre dans la nécessité de nous arrêter chés lui et je ne voulus pas me prêter à la supercherie. Les chevaux ont donc été remis à la voiture qui fut menée dans une auberge qu’on nous indiqua. Pendant ce temps, voulant réclamer l’appui de l’autorité pour forcer le postillon à doubler la poste, je m’adressai à un honnête gendarme pour savoir la demeure du maire ; il eut la complaisance de m’y conduire. nous ne le trouvâmes pas ; nous allames chés l’adjoint qui était également absent. Enfin n’ayant aucun moyen, aucun espoir de me faire rendre justice, je m’en fus bien mécontent rejoindre ma fille qui était restée dans la voiture et que je trouvai dans la plus pitoyable auberge et mourant de peur d’être obligée d’y passer la nuit. faute de mieux, il fallut cependant prendre son parti ; tout en déplorant notre sort nous avisions au moyen