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pas croire qu’on eut ainsi dégarni les relais d’une route et parconséquent suspendu le service ; je vérifias le fait, il était vrai. mais alors pourquoi ne m’avoir pas prévenu tout de suite ? pourquoi avoir souffert que les chevaux fussent dételés, que la voiture fut laissée, comme elle était au milieu de la rue ? je ne comprenais rien à une telle conduite. Pendant que je discutais, j’apperçus le postillon, qui s’était mis à l’écart et, se disposait à partir sans même avoir donné aux chevaux le temps de souffler. J’allai à lui, je voulus l’obliger à doubler la poste ; il s’y refusa absolument : j’insistai, je menaçai, ce fut en vain. Je reclamai l’intervention du maitre de poste pour m’aider à faire éxécuter le règlement, ce fut aussi sans effet. forcé de me résigner, je demandai qu’au moins la voiture fut conduite dans une auberge. vous pouvés, me dit le postillon, rester à la poste, c’est la meilleure auberge du pays et vous y serés bien. Cela pouvait-être et cela était réellement ; mais je compris