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Répondez, Monuments ! Pyramides altières,
Des siècles révolus ô souvenir muet !
Sont-ce des chants d’amour, des commandes guerrières
Que vos entrailles jettent net ?
Non, sur vos côtes délabrées
Ce n’est plus l’Aigle Impérial
Qui marque vos terres sacrées
Des pas de son fougueux cheval ;
Oh ! baissez vos armes françaises
Vos drapeaux sont à peine vus…
Et Mohamed Ali n’est plus,
Toutes choses sont anglaises.
Ces longs échos flottants et chatouillant mon âme
Comme un souffle de brise, une haleine d’azur,
Un baiser maternel, un regard triste et pur,
L’éclair d’une subtile flamme,