Fig. 6. moyen horaire de la Lune, à l’égard des fixes, eſt de , , , , le mouvement horaire du nœud ſera, dans ce cas, de , , , ; & dans les autres cas, ce mouvement horaire ſera à , , , , comme le produit des ſinus des trois angles TPI, PTN, & STN, (c’eſt-à-dire, de la diſtance de la Lune à la quadrature, de la diſtance de la Lune au nœud, & de la diſtance du nœud au Soleil) eſt au cube du rayon. Et toutes les fois que le ſigne d’un de ces angles paſſera du poſitif au négatif, & du négatif au poſitif, le mouvement des nœuds ſe changera de regreſſif en progreſſif, &e de progreſſif en regreſſif. D’où il arrive que les nœuds avancent toutes les fois que la Lune eſt entre une des quadratures & le nœud le plus proche de la quadrature. Dans les autres cas, les nœuds rétrogradent, & en vertu de l’excès du mouvement rétrograde ſur le mouvement progreſſif les nœuds ſeront portés chaque mois en antécédence.
Fig. 7. Cor. i. De-là il ſuit, que ſi on abbaiſſe des extrémités P & M
d’un arc donné infiniment petit PM, les perpendiculaires PK, Mk
à la ligne Qq qui paſſe par les quadratures, & qu’on prolonge
ces perpendiculaires juſqu’à ce qu’elles coupent la ligne des nœuds
Nn en D & en d le mouvement horaire des nœuds ſera comme
l’aire MPDd & le quarré de la ligne AZ conjointement.
Car ſoient PK, PH & AZ les trois ſinus dont on vient de
parler, PK étant le ſinus de la diſtance de la Lune à la quadrature,
PH le ſinus de la diſtance de la Lune au nœud, & AZ
le ſinus de la diſtance du nœud au Soleil : on aura pour la viteſſe
du nœud le produit .
Mais ; donc, à cauſe des données PT & PM, la petite droite
Kk ſera proportionnelle à PK. De plus, ,
& par conſéquent PH eſt proportionnelle à .
Donc eſt comme ,
& ſera comme ,
c’eſt-à-dire, comme l’aire
PDdM & conjointement. C. Q. F. D.
Cor. 2. Dans une poſition quelconque donnée des nœuds, le