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558 PRINCIPES MATHÉMATIQUES

mo^ement ^ GH Taxe du cylindre perpendiculaire à l’horizon. Suppo-DEs Corps, un Cylindre de glace AFQB de la même largeur que l’iu-Eg. 44. téricur du vase, qui ait le même axe, Sc qui descende continuellement avec un mouvement uniforme ; & que ses parties,

dans le moment qu’elles auront atteint la superficie AB, fée liqui fient, Sc en se eonvertifiànt en eau, qu’elles s’écoulent dans le vase par leur gravité, &forment, eu tombant, une catarade ou colonne d’eau ABNFEM qui pafle par le trou EF Sc qui l’emplifle entièrement. Suppofez que la vîteffe avec laquelle cette glace defccnd Ibit uniforme, ainsi que celle de l’eau contigue dans le cercle AB, que cette vîtefle soit celle que cette eau peut acquérir en tombant, & en parcourant dans fa chute la hauteur IH, Sc que IH Sc HG soient en ligne droite. Par le point I soit menée la ligne KL parallèle à l’horizon Sc rencontrant en K Sc en L les côtés de là glace. La vîteflè de l’eau qui s’écoule par le trou E F-fcra la même que celle que l’eau peut acquérir eu tombant de I, Sc en parcourant dans fa chute la hauteur I G, Donc, par les Théorèmes de Galilée, J G fera k IH ea raison doublée de la vîteflè de l’eau qui s’écoule par le trou, k la vîteffe de l’eau dans le cercle AB, c’est-à-dire, en raison doublée du cercle AEaa cercle. E F ; car les vîteflès de l’eau qui paflè dans le même temps, & en quantité égale par différens cercles font réciproquement comme les aires de ces cercles. Il s’agit ici de la vîteffe de l’eau qui s’écoule vers l’horizon. Quant au mouvement parallèle à rhorifon, par lequel les parties de l’eau qui tombent s’approchent l’une de l’autre, il ne doit point être considéré ici parce qu’il ne vient point de la gravité, Sc qu’il ne change rien au mouvement perpendiculaire à l’horizon qui est ; produit par la gravité. Nous supposons cependant que les parties de l’eau ayent quelque cohérence, Sc que par leur cohéfion elles s’approchent l’une de l’autre en tombant, par des mouvemens parallèles à l’horizon ;.ensorter qu’elles forment une feule cataracte, Sc qu’elles ne soient point divisées en plusieurs catara des. Mais nous ne saisons point afc-