jetait du violet fur le papier) pour que toutes les couleurs, favoir le violet, l'indigo, le bleu, le vert, le jaune l'orangé 8c le rouge tom- baflènt jfucceffivement fur le papier l'image violette pafibit fucceffivement à l'indigo au Heu, au vert, au jaune, & apprbchoit de plus en plus de l'image rouge produite par l'autre prifme, jufqu'à ce qu'étant rouge à fon tour, les deux images coïncidèrent parfaitement. "Enfin je plaçai deux difques de papier «à très- • petite diftance, l'un fur la partie rouge & l'autre "fur la partie violette des fpe&res projetés bout à bout. Ces difijues àvoient chacun un pouce de "diamètre derrière eux le mur étoit couvert de drap noir afin que l'expérience ne fût point troublée par quelque lumière étrangère. Ainfi illuminés,je les regardaitravers un prifme,tenu • de-manière que la-réfraétionfe fît vers le rouge &à mefure que jem'élbignoisjles cercles s'appro- choient l'un'de'l autre puis ils devenoient coin- cidents. Enfin, ils fé féparèrent de nouveau & • dans un ordre inverfe le violet étant transporté au delà du rouge par une plus grande réfraâioKï. VIII. ExPCRiÉNCE. En été, faifon oy fa ,=s~ f,~
Page:Isaac Newton - Optique, 1787.djvu/78
Cette page n’a pas encore été corrigée