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les bleus, & dans le bleu quelques rayons qui ne font pas plu* léfrangibîes' que les rouges. Mais ces rayons font en fort petit nombre & quoiqu'ils contribuent à rendre les réfultats moins nets, ils ne fauroient les détruire. Si les teintes rouge Sç bleue du papier étoient plus foibles & moins foncées, les images fe- roient à moins de 1 8 lignes l'une de l'autre;i & elles fer'oieik à une diftance plus confidé- rable, fi ces /teintés -étojfnt plus foncées & plus y^s.Qiioi qijfiî en Më, ces expériences peu- vent iiiflSre -quant aux couleurs des corps à l'égard dçs couleurs prifmatiques la propofition qui fait le fujet de cet article fera confirmée par les expériences détaillées à l'article fuivant. Secohde Proposition. THÉORâME IL La lumière du foleil efi compofée de rayons différemment réfrangibks. (A). Propofi|ion--dbnt la vérité eft fondée fur plufieurs expériences. > l|l.E xpÉ kie n c e. Ayantintroduitun faifceau de rayons (blaires dans une chambre fort obfcure, par un trou rond dç quatre lignes fait au volet de-'Croîfée, je le fispafler à travers un prifrne