Page:Isaac Newton - Optique, 1787.djvu/42

Cette page n’a pas encore été corrigée

ou imparfaites, l'objet eft vu parfaitement où imparfaitement. Si les humeurs de l'œil ont quelque teinte particulière comme cela arrivé dans la jàuniiïèj les images tracées au fond de l'œil feront 'également teintes & tous les objets paroitront de cette couleur. Si ces hu- meurs, dëflechées par l'âge, rendent là cornée & le cryftaliiri moins convexes alors les rayons trop peu réfractés, ceflknt de fe réunir fur la rétine » concourront en quelque endroit au delà; l'image qu'ils traceront au fond de l'œil fera donc eonfufe, 8i l'objet ne fera pas aperçu diftin&emént. Voilà d'où vient l'afroibliflement de la vue des perfonnês âgées auffi ce défaut eft-il corrigé par les lunettes, dont les verres fuppléent à la diminution de convexité dé l'œil j & comme ils augmentent la réfraction, les rayons rendus plus convergents fë réunilTenc diftinétément fur la rétine, lorfque ces verres ont le degré convenable de convexité. Le con- traire arrive à ceux qui ont la vue courte; car leurs yeux> déjà trop Convexes, armés de ces verres j n'en deviennent que plus propres à rendre, là réfraction trop confidérable dansée cas; les rayons fe réunifient avant d'avoir atteint