Page:Isaac Newton - Optique, 1787.djvu/41

Cette page n’a pas encore été corrigée

torrefpondants p & r, comme ceux qui viennent du point Q fe réunifient au point q (confor- mément au VI. Axiome). Ainfi, chaque point de l'objet illumine un point correfpondant fur le papier, & la réunion de ces points y forme une image en tout femblable à l'objet, à cela près qu'elle eft renverfée. Voilà d'où viennene les images qui paroifiènt au foyer des lentilles, Iprfqu'oh en reçoit les rayons dans un endroit obfcur. De même Iorfqu'on regarde un objet PQR, Fig. sa les rayons qui partent de fes différents points fouffrent de pareilles réfractions, en traverfant les tuniques & les humeurs de l'oeil (c'eft & dire, la cornée tranfparente EFG, & le cryf- tallin A B) de la forte, rendus convergents, ils fe réunifient en autant de points au fond de l'œil, & ,tracent l'image de l'objet fur la rétine qui tapifle ce fond. On fait qu'ayant dépouillé rœil de fà membrane nommée fclé- rotique, on peut voir diftincl:èment les objets peints fur la rétine. Ce font ces images qui, propagées par le lelong des nerfs Optiques jufqu'au cerveau, deviennent la caufe de la viûon. Car fuivant qu'elles font parfaites