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réfléchie à fa dernière furface. Mais la lumière réfléchie diminue toujours, & s'évanouît même tout à fait, lorfque l'épaifleur du corps aug- mente confidérablement de manière que la lumière réfléchie par les particules colorées du corps même vient à prédominer; & alors ût couleur tranfmife diffère de fa couleur ré* fléchie. Mais d'où vient que les liquides & les foli- des colorés réfléchiflènt certains rayons & en franfinettent d'autres ? C'eft ce que j'expliquerai dans le Livre fuivant. Il me fuffit ici d'avoir prouvé inconteftablement que les corps ont ces propriétés & que leurs couleurs en dépendent. Onzième Proposition, Problème VI, Par le mélange des rayons colorés compofer un trait de lumière blanche par- faitement femblable à la lumière directe- du foleil puis faire fervir ce trait 4 la preuve des propo- sitions précédentes. Soit ABCabc, nn prifme qui réfracte un Fig. 4;. fàifeeau de rayons fplaires, introduit dans une