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treffions confondues dans le fenforium excitent une fenfation différente de celles qu'ils pro- duiroient féparément quoiqu'elle participe également de chacune; c'eft a dire, la fenfa- tion du blanc qui n'eft autre chofe qu'un mélange de routes les couleurs particulières de ces rayons, confervées fans altération dans leur mélange. Ainfi le blanc tient le milieu entre toutes les couleurs & prend indifféremment la teinte de chacune en particulier. Une poudre rouge mêlée à une petite quantité de poudre bleue ou une poudre bleue mélée à une petite quantité de poudre rouge ne perd pas entière- ment fa couleur mais une poudre blanche mêlée à une poudre colorée quelconque, en prend auffi tôt la teinte. Enfin il a été démontré que comme la lumière du foleil eft compofée de rayons de toute efpèce la blancheur eft un mélange de tous ces rayons, originairement doués de dif- férents degrés de réfrangibitité & de diffé- rentes qualités colorifiques inaltérables, qu'ils manifeftent chaque fois qu'ils viennent à être féparés par réflexion ou réfraction. De ces; grôpofitions bien démontrées dé-