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travers un gros prifme ÀBC fur un peigne X Y Fig. 3^ placé immédiatement après j je fis tomber les rayons tranfmis par les interflices des dents fur un papier blanc DE. Ces dents, égales à leurs in- terftices, avoient chacune un peu moins d'une ligne de largeur. Lorfque le papier étoit environ à 4 ou 3 pouces du peigne, la lumière qui paflbit par ces inteiftices pëignoit tout autant de rangs de couleurs H j mn,op, qr, &c. parallèles entre eux coritigus & fans aucun mélange de blanc. Lorfqu'on reçoit continuellement mou- voir le peigne de bas en haut & dé haut en bas ces couleurs montoient & defcendoient fur le papier. Lorfque le mouvement du peigne étoit très-prompt les couleurs n'étoient plus diftinctes & le papier paroiflbit blanc. • Le peigne étant immobile, fi on éloignoit du prifme le papier, on voyoit les divers rangs de couleurs s'étendre & fe dilater en rentrant de plus en plus l'un dans l'autre. Enfin lorfque le papier- étoit environ à un pied du peigne, comme en z D z E; les couleurs s'aflbibliflôientfi fort par leur mélange, qu'elles paroiflbient former du blanc: ce qui fe voyoit au mieux lorsqu'on interceptoit les rayons