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compté pour rien dans fous les cas, ouïes fenS font juges.. VI. Ex pi ki en c e. Si fies: couleurs ne peu- vent point être changées par réfra&iojri elles ne peuvent point l'être Jioh plus par réflexion. Car tons corps, blanc y gris rouge, jaune, vert, Ueuv; viqletj^eîs que le papier, les cendres, le vermillon,l'orpiment^ l^indigo:, Fazur i- l'or "ai^ent^lemmie, Vheihèi, les bluets,les vio- lettes jdestuHes de favon ,-fesplumes de^paon là teintitredu bois néphrétique^ &c étant expo- fés à une! lumière rouge 'homogène, parôiflfent parfaitèrhent îfouges -;<bl'éos/}f à nné lumière bleue; vertsijàuné lumière verte, Sec. La feule difFé- rëncè quVjn obitèrve entre eux, c'eft que les uns réfléchMfenr- plus ou moins: :de lumière que les autres: .;'

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II fuit delà bien évidemment que fi la lumière du foleil étoit un atfemblage de rayons de même'efpèqej il n'y aurbit dans la nature qu'une-feuléxouleurj &.il feroit impoffible d'en produite aucune autre par réflexion ou réfrac- tion. i Licîdivèrfité des -couleurs vient donc né- ceffâirement de ce que la lumière eftçompofée de rayons de différentes efpèces.