Page:Isaac Newton - Optique, 1787.djvu/106

Cette page n’a pas encore été corrigée

3 p P étoit un peu plus grand que celui de "îtT zjjP, & un peu plus grand encore que celui de tT à pK Or quand les rayons de l'image PT tombent perpendiculairement fur lemur,leslignes3tT&3pP,2tTôczp\> tT & p P, font les tangentes des réfractions. Ainfi, cette expérience donne les tangentes des réfradions d'où les proportions des finus étant déduites, elles fe trouvent égales, autant que j'en ai pu juger à Tinfpedion des figures & par un certain raifonnemenr mathématique; car je ne fuis pas entré Ià-deflus dans un calcul bien exact. Mais lapropofition eft vraie à l'égard de chaque rayon pris à part, comme le fait femble le prouver. Et qu'elle foit rigoureufe- ment vraie, ceft ce qu'on peut démontrer par cette hypothèfe Que les corps réfractent la lu- mière j en agiffant fur les rayons fuivant des lignes perpendiculairesà leurs furfaces. Pour en donner la démonftration il faut distinguer le mouvement de chaque rayon en deux mouvements, l'un perpendiculaire, l'autre parallèle a la Surface réfringente puis établir cette proportion à l'égard du premier fi un mobile, tombant avec une viteflè quelconque