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Quand il a perdu de vue certaine silhouette,

ou s’il ne l’a pas vue du tout,

Joël Joze erre longuement

Il a si peur de sa solitude hermétique

Solitude chez soi Silence Souvenirs

Murs se rapprochent Plafond pèse

Quel craquement ?

Solitude Silence Souvenirs sournois.

Évitons, évitons à n’importe quel prix cette oppression morbide. Ce tourbillon lacrymogène. Ces noires colonnes de gaz asphyxiants.

On ne sait pas, — quand l’âme est calme, quand l’œil évasif du Bonheur qui ne regarde que lui-même, enregistre, simplement, la Forme habituelle des Choses, leur Forme convenue ; — on ne sait pas comme l’ombre familière (?) d’une chambre (ô ma chambre, quel sera votre aspect quand je réveillerai en esprit ?) peut — soudain — devenir hagarde et maligne…